MARPA Les Vergers du Mont

Vendredi 28 août. Bien que le temps n’était pas au beau fixe, le seul jour de la semaine où enfin la pluie tant attendue s’est enfin décidée à tomber, c’était le jour où avec l’animatrice, nous avions choisi d’effectuer notre première sortie depuis le début de l’année.

Nous en avions tous besoin. Il fallait à tout prix éloigner de nos esprits les effets du confinement et ceux du déconfinement, bien que celui-ci soit toujours encore en vigueur, d’une façon allégée, certes, mais encore là.

Malgré les nuages menaçants et qui se sont bien transformés en pluie par la suite, c’est dans la bonne humeur que la petite troupe de la Marpa a pris la direction de la Vallée de Masevaux, direction la ferme auberge du Lochberg. Nous étions moins de résidents qu’à l’accoutumée, c’est vrai et curieusement, c’étaient les résidents les plus âgés qui avaient répondu présent à cette sortie. Mais qu’importe le nombre! Nous avons tous passé une agréable journée : c’était là l’essentiel.

Nous avons gardé un œil sur le diabète, mais quand l’appétit va, tout va. 

Nous nous sommes régalés avec les mets proposés au déjeuner et ce n’est pas l’excellent siesskas ou la tarte aux fruits maison qui ont déconcentré les joueurs de triominos après le repas, ni empêcher quelques marcheurs courageux d’entamer la descente à pieds.

Oui, la Marpa a encaissé les effets du Covid. Difficilement, mais le sourire des participants à cette sortie les a quelque peu effacés.

C’est un début, un renouveau ; il y avait un avant, il y avait un pendant, maintenant il faut un après.  

 Des effets néfastes, il en reste encore. Nous nous efforçons à les gommer au plus vite mais nous sommes conscients que cela prendra du temps. Nous y arriverons plus facilement si tout le monde y met du sien. C’est pour cela que résidents et personnels doivent pouvoir compter sur les familles qui doivent également respecter et faire respecter les gestes barrières lors des visites. Toutes ces dispositions nous aideront à mieux appréhender ce 4ème trimestre tant redouté et qui reste la grande inconnue.                                                                                                                                    François LENDER

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